Ce lundi 2 novembre, le «Collectif Cyclisme et Prévention 56» organisait sa 12ème rencontre annuelle, à Baud comme c’est devenu la tradition.
Au programme de l’après-midi, Bruno Blanchard, adjoint au maire de Lorient, et Thierry Marchand, de la direction de l’espace public, des études et de la mobilité de cette même ville, ont présenté l’état des lieux et les projets en matière de «circulation apaisée» à Lorient.
Ils ont d’abord expliqué que, suite aux décisions prises lors du mandat précédent, tous les quartiers de la ville étaient en zone 30. La carte projetée à cette occasion (et qui nous a aimablement été transmise) montrait en effet que hormis la «pénétrante» à 90 puis 70 kmh, et une vingtaine d’autres axes à 50 kmh, toutes les autres rues appartiennent à des zones 30.
Parmi celles-ci une grosse centaine devraient, dans les 3 ans à venir, se voir transformées en «zones de rencontre», c’est à dire partagées pleinement entre les trois types d’utilisateurs que sont les piétons, les cyclistes et les automobilistes. Cette évolution devrait donner lieu à concertation avec les habitants prochainement.
Lorient poursuit donc une stratégie de petits pas pour parvenir à réduire la vitesse et son cortège de pollutions et de dangers. On sait que d’autres villes, Grenoble notamment, choisissent de poser l’acte fort, aujourd’hui légalement possible, de se déclarer «ville 30» (voir http://ville30.org/). Deux stratégies pour atteindre l’objectif d’une «ville apaisée» dont il sera intéressant de suivre les bilans.
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