Pendant que les municipales sont encore toutes fraîches, c’est le bon moment de rappeler que les prochaines élections locales auront lieu en 2015.
Elles s’appelleront «élections départementales», une appellation plus claire que la précédente (on parlait auparavant de «cantonales») qui fait mieux comprendre qu’il s’agit d’élire une assemblée qui siège au niveau du département (à Vannes).
Néanmoins le législateur n’a pas été au bout de la logique (une élection de listes au niveau du département). C’est en effet au niveau de cantons qu’on continuera de choisir les membres de la future assemblée. Il y aura 21 cantons dans le Morbihan et dans chacun sera élu, au scrutin majoritaire, un ticket de deux personnes (une femme et un homme).
Pour ce qui concerne le Pays de Lorient, on compte 6 cantons : au nord le canton de Guidel, le plus vaste, s’étend jusqu’à Bubry ; à l’est le canton d’Hennebont va de Languidic à Port-Louis ; Caudan et Lanester sont associés ; Lorient 1 est composé de la partie nord de la ville ; Lorient 2 est formé du reste (avec Groix) ; Ploemeur, associé à Queven et Larmor forme le dernier canton. Ci-dessous une représentation graphique extraite d’une carte de Ouest-France.
Mode de scrutin :
Tous les conseillers départementaux seront désormais élu/es à l’occasion du même scrutin. Ils se présenteront au suffrage des électeurs par binômes (femme-homme). Chaque membre du binôme aura un «remplaçant» du même sexe que lui-même ou elle-même.
Pour être élu au premier tour, un binôme devra recueillir à la fois la majorité absolue (50% des suffrages exprimés plus une voix) et le quart des électeurs inscrits. Si aucun des binômes ne l’emporte au premier tour, un second tour est organisé.
Au second tour, sont autorisés à se présenter les binômes ayant obtenu au moins 12,5% des voix des électeurs inscrits (art. L210, al. 8). Si cette condition, exigeante si l’abstention est élevée, n’est pas remplie, le code électoral autorise les deux binômes qui ont recueilli le plus de suffrages à se maintenir. Au second tour, la majorité relative (le plus grand nombre de voix) suffit pour être élu.