Du Triskell dans les roues de vélo

Le Triskell, selon les éléments disponibles sur le site internet dédié, c’est 34 Millions d’Euros pour l’aménagement de voies allant jusqu’à Ploemeur d’un coté et Quéven de l’autre.

Ceci doit permettre de donner priorité aux bus, principalement à l’aide de feux tricolores et aussi grâce à des voies dédiées. Le gain attendu est de 5 minutes par exemple entre Ploemeur et Merville.

L’intention est donc louable même si le coût ramené à la minute gagnée est considérable. Mais quand on regarde de près ces aménagements on s’aperçoit qu’un mode de transport est largement lésé sur les premiers aménagements finalisés : le vélo !

En effet celui-ci est interdit sur les voies de bus dans la zone de Keryado. Sur l’axe Merville – Université les bandes cyclables ont disparues. De l’avis de tous les cyclistes empruntant ce parcours, il est difficile d’y trouver maintenant sa place.

Pour le vélo, le Triskell ainsi mis en œuvre est un contresens historique !

Pourtant le vélo devrait être LE mode de déplacement à privilégier car il est adapté à la plupart des déplacements (1 trajet sur 2 en France fait moins de 3 km) et son développement nécessite très peu d’argent public.

Pour nous les modes doux : vélos, piétons et transports en commun devraient être complémentaires et non concurrents ! Nous regrettons que, faute de concertation suffisante, ce projet onéreux n’ait pas établi les bonnes priorités et confirme en définitive le règne de la voiture et son lot de nuisances.

Paul Cornic.
À Gauche l’Union Citoyenne Solidaire Écologiste.

(Tribune pour Lorient Mag)

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