Pays : quel contrat de partenariat ?

Le 25 septembre le Conseil de Développement avait convoqué une réunion qui faisait suite à celle du 11 septembre dont nous avons rendu compte ici même. Il s’agissait de traduire en esquisses de projets les orientations qui avaient émergé 15 jours auparavant.

En deux groupes, les présents (pour moitié membres du Conseil de Développement, pour moitié extérieurs) ont repris la même technique participative, chacun/e formulant sur post-it trois idées avant de les mettre toutes en commun pour les développer.

Ont ainsi été évoqués divers projets concrets, de petite ou moyenne ampleur, souvent susceptibles d’être portés par des associations (accompagnement au numérique, développement de jardins partagés, mise en place d’une monnaie locale, tutorat par des seniors, coordination des actions culturelles, …).

Mais un projet est revenu de manière récurrente et a cristallisé une sorte de consensus sous des appellations diverses : tiers lieu, plateau technique multi-fonctionnel, espace de coworking, maison du peuple, maison des initiatives. Était ainsi exprimé le besoin d’un lieu clairement identifié et suffisamment équipé, qui puisse permettre aux «porteurs de projets» de trouver facilement les ressources matérielles et immatérielles pour favoriser le démarrage de leurs initiatives (auto-entrepreneurs en construction de projets, syndicats cherchant un lieu proche pouvant accueillir une action de formation, citoyen/nes souhaitant lancer une initiative …).

Le Conseil de Développement doit maintenant, suite à ce travail, participer à la constitution d’un dossier d’« appel à manifestation d’intérêt » qui doit orienter le futur «contrat de partenariat» qui liera la Région et le Pays.
Il est peu probable que les fonds disponibles permettent de suivre les deux pistes évoquées plus haut. Le Conseil de Développement va probablement devoir choisir … puis faire valoir ce choix auprès des élu/es. Espérons au moins que l’on s’orientera soit vers l’un (le lieu partagé), soit vers les autres (les projets divers) et qu’on évitera ainsi le renouvellement du vain saupoudrage – en fonction des desiderata des différents maires – à quoi ce sont réduits les défunts «contrats de pays».

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