Le Conseil de Développement du Pays de Lorient (CDPL) a tenu ce mardi 22 mars l’une de ses deux assemblées générales annuelles. La prochaine aura lieu le 8 novembre.
Il s’agissait de tirer un premier bilan du fonctionnement du CDPL un an après sa constitution en association, une décision prise dans le cadre d’un effort visant à garantir son autonomie et accroître sa représentativité.
L’analyse du budget prévisionnel montre que les ressources de l’association sont essentiellement constituées de subventions des collectivités (25 000 euros de la Région, 25 000 de Lorient Agglo et 2 000 de la Communauté de Communes Blavet Bellevue Océan).
Le CDPL n’est-il pas dès lors en situation de dépendance ? En fait moins qu’auparavant. Certes ces subventions constituent 96 % de ses ressources, mais ce sont des subventions de fonctionnement global et elles ne sont pas soumises à conditions. Elles permettent au Conseil de ne plus dépendre d’Audélor, l’agence économique de Lorient Agglomération, comme précédemment.
Faut-il trouver un autre «modèle économique» en cherchant un auto-financement ou revendiquer la continuation du modèle actuel au motif que ce financement public est légitime pour permettre au CDPL d’être la voix de la «société civile» sur le territoire ? La question mérite d’être posée.
Mais, pour l’heure, c’est surtout la question de la représentativité du Conseil qui occupe les esprits. Les membres du CDPL sont tout à fait conscients de ne pas être à l’image stricte de la société. Si l’association est ouverte à toutes les personnes intéressées, le nombre d’adhérent/es (moins de 100 actuellement) indique qu’il y a une marge de progrès quand on songe que le Pays de Lorient compte quelque 215 000 habitants.
Bien sûr les adhérent/es représentent plus qu’eux-mêmes. Il n’empêche que faire connaître l’association et lui permettre d’accueillir de nouveaux membres sont deux objectifs forts du moment.
Plusieurs initiatives ont été prises en ce sens :
– en matière de communication, avec la mise en ligne d’un nouveau site et la publication prochaine d’une plaquette de présentation
– en matière de réunions thématiques, avec l’instauration des «mardi du CDPL» (le 3ème mardi du mois)
– par l’activité des groupes de travail, sur le numérique, sur la mobilité et sur la démocratie, qui ne manquent pas d’inscrire à leur agenda des rencontres publiques (voir sur le site du CDPL).
Plus que de représentation directe, il est probable que la réussite du CDPL tiendra à sa capacité (ou pas) à s’inscrire de manière pertinente dans les réflexions sur les enjeux du territoire.