La première partie du Conseil Communautaire qui se réunissait le lundi 30 juin 2014 a été émaillée d’interventions mettant en cause avec plus ou moins de virulence les conditions de préparation de la séance.
D’abord des élu/es dont c’est le premier mandat ont fait part de leur difficulté à suivre le rythme de défilement des bordereaux.
Puis plusieurs habitués (comme Jacques Le Nay ou François Aubertin) ont embrayé pour dénoncer qui la date de réception, qui le poids du dossier ou encore la durée des réunions.
À l’origine du malaise, un problème tout à fait réel : les documents préparatoires arrivent aux conseillers à peine 5 jours avant la réunion et sous la forme d’une grosse liasse de papier. Ni le délai, ni le support ne permettent la recherche aisée et la répartition du travail qui seraient toutes deux nécessaires pour une bonne préparation de la séance, du moins pour les sujets que les délégués n’ont pas eu l’occasion d’étudier auparavant en commission.
Inutile de dire que pour les citoyens à qui il prendrait l’idée de venir assister c’est pire encore : sans documents préalables, sans support, avec une sono médiocre, l’exercice relève de la mission impossible.
Si on veut que les élu/es votent un tant soit peu en connaissance de cause et si on veut que les citoyen/nes ne s’éloignent pas encore davantage de la politique, il faut a minima mettre en place un système de mise en ligne des documents préparatoires qui permette d’en prendre connaissance dans des délais décents et d’organiser la réflexion, y compris la réflexion des élu/es avec leurs mandants !