Une soixantaine de personnes s’est rassemblée aujourd’hui à 14h à Lorient pour soutenir deux «faucheurs volontaires», membres du collectif contre Monsanto de Lorient.
Convoqués au commissariat suite à une opération d’étiquetage dans une grande surface de Lorient, les deux membres du collectif ont rappelé que le danger n’est pourtant pas dans l’action des militants anti-OGM, mais bien dans le silence complice des autorités et de la grande distribution au sujet de la réelle composition des aliments et de leur impact sur la santé des individus.
Suite à ce rassemblement, une action a été menée par une vingtaine de personnes à l’Intermarché de Kerfichant à Lorient. Ce magasin avait déjà été ainsi visité et l’accueil réservé à la dizaine de militant/es d’alors avait été déplaisant. C’est la raison pour laquelle ce magasin avait été choisi pour cette nouvelle action au cours de laquelle plus de cinq mille étiquettes ont été collées sur les produits alimentaires (essentiellement jambons et poulets).
«Nous prenons soin de ne pas abîmer les produits et collant nos étiquettes de telle manière que les dates, les compositions et le code-barre restent visibles», ont expliqué les militants. «Ce que nous demandons simplement c’est un étiquetage sérieux, lisible et explicite, qui permette de savoir si les aliments ont été produits avec des pesticides et/ou des OGM ou pas. Les consommateurs doivent avoir l’information et pouvoir choisir, c’est élémentaire !»
Ci-dessous l’intervention de l’un des militants convoqués ce jour :
Je suis convoqué aujourd’hui pour avoir collé des étiquettes informatives sur des produits contenant des ingrédients OGM dans une grande surface. Cette action, je l’ai menée de manière pacifique, sans provoquer aucune destruction de bien, ni déranger les salariés et les consommateurs dans leurs actes.
Mon engagement au sein du collectif Lorientais contre Monsanto rattaché aux Faucheurs volontaires, est avant tout un engagement d’information de consommateur par d’autres consommateurs. Trop d’informations (provenance, origine, ingrédients…) d’intérêt public ne sont pas à la disposition de tous.
Merci de votre soutien, il ne tient qu’a nous, simples citoyens consommateurs de continuer d’informer puisque la législation crée un vide juridique.