STOP au développement du transport aérien
Pas d’argent public pour l’aéroport de Lorient !
Communiqué Écologistes du Pays de Lorient
(porte-paroles : Lucie Montier et Nicolas Chauvin)
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Mi-octobre 2023, Sept présidents de communautés d’agglomération et de communes, ainsi que le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Morbihan ont écrit à la première ministre pour lui demander de donner « un nouveau positionnement à l’aéroport de Lorient dans le maillage aéroportuaire breton, afin de répondre à la problématique de désenclavement de la Bretagne et plus particulièrement du Sud-Bretagne », en somme une subvention nationale pour remettre l’aéroport en état de marche.
Nous souhaitions rappeler qu’ en octobre 2021, la Chambre Régionale des Comptes (CRC) avait déjà fustigé la gestion aéroportuaire de la CCI Bretagne en indiquant que «les petits aéroports étaient trop dépendants des aides publiques» et donc la nécessité d’aller vers «un paysage aéroportuaire breton plus adapté à l’environnement régional et international dans lequel il s’insère», «un modèle économique plus soutenable».
La CRC recommandait aussi de travailler sur une « reconfiguration de cette offre aéroportuaire » et une « desserte intermodale des aéroports au plus près des besoins des usagers ». Elle exigeait «de prendre en compte les conséquences environnementales du développement des différents modes de transport ».
Nous ne pouvons que déplorer que nos élus et la CCI n’aient pas bien entendu les recommandations de la CRC et qu’ils veuillent encore, aujourd’hui, remettre de l’argent public dans un outil utilisé par quelques privilégiés qui n’est pas viable économiquement et qu’il faudra renflouer tous les ans avec l’argent des concitoyens.
Pour des raisons évidentes de justice sociale et environnementale le transport aérien doit être taxé à une juste hauteur. Il ne doit pas pratiquer une concurrence déloyale par rapport à des modes de transports plus respectueux de l’environnement (train, bus, covoiturage, …).
Cette demande est aussi pour nous l’occasion de rappeler notre point de vue, pas de transport aérien là où il y a une alternative de moins de 3h !
Le mieux étant bien entendu d’éviter les déplacements inutiles en privilégiant autant que possible les échanges par visioconférence.
