Les membres du collectif organisateur de la Marche contre Monsanto, qui s’est tenue le 21 mai à Lorient, se sont réunis hier soir pour en tirer le bilan.
Un bilan satisfaisant sur plusieurs points.
- D’abord la participation a été bonne, à peu près équivalente à celle de l’an passé malgré des conditions moins favorables (prévisions météo, manque de carburant, moindre communication).
- Ensuite et surtout, l’ambiance a été jugée très bonne, tant pendant la marche (notamment grâce à la fanfare et à la batucada), que sur le Quai des Indes (côté embarcadère) pendant l’ensemble de la journée.
- Enfin il est certain – même si les comptes ne sont pas encore arrêtés – que le bilan financier sera positif, ce qui permet d’envisager sereinement de futures éditions.
Bien sûr les membres du collectif se sont longuement appesantis sur les défauts et les insuffisances auxquels il conviendra de remédier, mais il s’agissait de points mineurs, à une exception toutefois : le manque d’intégration de la scène musicale à l’ensemble, de fait de son éloignement physique.
La question s’est posée de savoir s’il fallait que le collectif se structure de manière plus forte pour mener de manière plus permanente le combat sur les questions qui se cristallisent sur Monsanto (pesticides, OGM, critique de l’industrie agro-alimentaire, promotion des alternatives …). Le sentiment majoritaire a été que, compte tenu des différences d’approche qui co-existent au sein du collectif, il était préférable que chacun/e intervienne à sa manière sur ces questions et que la journée de mobilisation annuelle soit l’occasion de faire converger ses efforts divers, comme ce fut le cas cette année. Pas de structuration permanente donc, mais le projet, quand même, de ne pas trop attendre pour commencer à préparer la prochaine édition.
Il est en effet peu probable que le problème des OGM disparaissent rapidement. En début de semaine l’arrivée au port de Lorient de l’Anastasia (énorme cargo immatriculé au Panama, porteur de 63 000 tonnes de soja) a fait les gros titres, sans que soient interrogées ni la nature et l’origine de la cargaison, ni sa destination.