Jeudi soir et vendredi la formation Master Aménagement et Développement des Territoires Maritimes et Littoraux (site) invitait les anciens élèves et le public fêter ses 15 ans.
L’événement était ouvert par la projection de «Doléances berlinoises» un documentaire de Pascal Grouazel, ancien élève. Ce reportage d’un cinquantaine de minutes comporte trois volets. Le premier relate la manière inhabituelle dont s’est déroulée la rénovation du quartier Kreuzberg où, pour diverses raisons, le projet de réhabilitation s’est élaboré pas à pas, peu à peu, de manière participative, au lieu d’être concocté et parachuté. Le deuxième volet portait sur la manière dont les allemands et singulièrement les berlinois s’emploient à maintenir le prix de l’immobilier à un niveau raisonnable en pesant sur l’offre. La dernière partie était un entretien avec l’un des fondateurs d’un grand jardin partagé dans le quartier de Kreuzberg.
Le lendemain matin quatre tables rondes étaient organisées autour d’anciens étudiants.
– La première concernait la question maritime. Il fut question de mutations économiques à St Nazaire et de nouvelles procédures d’attribution des fonds européens.
– La seconde portait sur le thème de la mixité sociale. Furent évoquées les difficultés rencontrées dans la mis en œuvre, parfois par manque d’enthousiasme des élus, parfois du fait des réalités du marché.
– La troisième traitait de la «mobilité durable». Les trois intervenants ont dressé le tableau en disant l’importance mais aussi la difficulté de la remise en cause de l’usage de la voiture à occupant unique.
– La quatrième table ronde portait sur la question pleine d’actualité de la gestion des risques sur les territoires littoraux. L’étude détaillé de la problématique du marais de Dole (près du Mont Saint-Michel) soulevait bien des questions importantes (culture du risque ; précaution et dépérissement ; question de la responsabilité ; question de la solidarité …).
Les anciens élèves ont répondu présents, même s’ils n’étaient pas très nombreux (les différentes promotions depuis 15 ans tournent autour de la douzaine d’étudiants). En revanche le public était peu nombreux. C’est probablement dû à une faiblesse de diffusion de l’information. Il est clair pourtant que ce master de l’UBS constitue une véritable ressource potentielle pour le territoire et qu’il serait dommage qu’elle ne soit pas plus sollicitée.