Date / Heure
Date(s) - 28/12/2023
18 h 00 min - 19 h 00 min
Emplacement
Place Aristide Briand
Catégories
Loi Asile et Immigration.
Contre l’arbitraire et l’inhumain, cette loi doit être retirée !
Rassemblement jeudi 28 décembre à 18H – Place Aristide Briand à Lorient
Nos organisations appellent à la mobilisation la plus large et unitaire pour obtenir le retrait de la loi Asile et Immigration.
Les personnes étrangères méritent mieux que des manœuvres et marchandages politiciens auxquels viennent de se livrer la minorité présidentielle ainsi que la droite et l’extrême droite, sur un texte qui bafoue les droits fondamentaux.
Pour tenter de trouver un consensus sur ce qui n’était encore qu’un projet de loi, le gouvernement français, attaché aux symboles, a choisi de réunir la Commission mixte paritaire le lundi 18 décembre, date de la Journée internationale des personnes migrantes.
À son issue, le texte voté par le Sénat et l’Assemblée nationale remet en cause bien des droits des personnes étrangères.
Le gouvernement et les parlementaires qui l’ont voté se sont pliés aux sommations des dirigeants du groupe LR pour laisser triompher des mesures profondément discriminatoires.
Alors que la Bretagne est connue comme une terre modérée, 15 députés et 8 sénateurs Bretons, ont voté pour la Loi Immigration, dans une Région qui n’a aucun député ni sénateur RN élu. Ces choix valident et normalisent les idées d’extrême droite, dans une région qui a connu ces derniers mois, de nombreux actes de violences extrêmes comme à Callac, Lorient, Vannes, Guingamp, Rostrenen, Saint Brieuc, Ploeuc l’Hermitage…
Ce texte, dont le Rassemblement National et toute l’ex0trême droite se réjouissent du fait qu’il est complètement imprégné et porteur de leur idéologie, a peu à peu fait sauter des digues, laissant le champ libre à une xénophobie aujourd’hui complètement décomplexée.
Il n’est ni plus ni moins désormais que le texte de loi le plus régressif depuis au moins 40 ans pour les droits et conditions de vie des personnes étrangères, y compris celles présentes depuis longtemps en France : – enfermement et expulsions de personnes protégées au titre de la vie privée et familiale,
refus ou retrait du droit au séjour au motif de menaces à l’ordre public, rétablissement du délit de séjour irrégulier, atteintes au droit à la santé et à la vie familiale, restriction de l’accès aux titres de séjour pour étudiant·es et personnes malades, mise en place et renforcement de tous les freins à l’intégration, etc.
Faute de titre de séjour, la vie d’un nombre croissant de personnes étrangères en France, extrêmement précarisée, sera rendue infernale.
Cette loi confirme que les principes d’égalité, de solidarité et d’humanité, qui fondent notre République, semblent ne plus être aujourd’hui une boussole légitime de l’action gouvernementale.