La section Ligue des Droits de l'Homme du Pays de Lorient condamne les violences qui ont marqué la fin de la manifestation antifasciste du 2 mars et notamment la dégradation du local du Parti Socialiste et le bris de vitrines de plusieurs agences d'intérim.
La section ne connaît pas les finalités des auteurs de ces agissements.
Elle sait par contre que leur effet est de discréditer l'objet même de la manifestation et, par voie de conséquences, toutes les organisations y ayant appelé.
Par le climat de violence créé par ce type de provocation, c'est l'exercice même de la liberté fondamentale de manifester qui est atteint. Or les atteintes aux libertés fondamentales sont, justement, ce qui caractérise le fascisme.
Pour la LDH, cela met en évidence l'urgence de travailler de manière unitaire à la construction d'un front commun antifasciste " pour une alternative démocratique, sociale et écologique" dont le premier socle est le respect des droits humains et des libertés fondamentales.
Le bureau de la section LDH
du Pays de Lorient,
Lorient le 5 mars 2025