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Après le sport spectacle le foot spéculatif

L’article ‘FC Lorient paradis fiscaux’ publié sur le site www.lanceuralerte.org, met en lumière l’organisation capitalistique du FC Lorient basé dans des paradis fiscaux.
Le match commence en 2009, lorsque Loïc Féry rachète 100% des parts du FC Lorient. Un rachat qui transformera le FC Lorient en entreprise lucrative.

La vente de Mario Lemina, joueur prometteur, à l’été 2013 à l’OM en est la première illustration visible. Depuis, Loïc Fery a optimisé fiscalement son acquisition via la structure “Believe It Is Possible Trust” qui gère le FC Lorient, via des encapsulations de Holding, basées dans des paradis fiscaux. Ceci dans le but, notamment, de lui permettre de profiter de l’exonération de la taxe sur les plus-values, en cas de revente du club.
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Le match se poursuit !
Outre la perte d’identité du Club et de ses valeurs, Loïc Fery, envisage aujourd’hui de vendre une partie de ses parts à un autre Fonds d’investissement, Texan celui-là, qui possède aussi le club de Bournemouth en Angleterre. La crainte de beaucoup et en premier lieu des supporters est que le FCL devienne dans les années à venir, une ‘filiale’ du club de Bournemouth, un incubateur de jeunes joueurs prometteurs pour l’entreprise de cette Premier League. Bref le sport ultra-business comme on l’aime !
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Et comment expliquer que la Mairie de Lorient ne fasse pas payer au club le juste prix de l’usage du stade. On sait, en effet, que le loyer payé par le club est dérisoire comparé à d’autres villes de même niveau et on sait aussi que le club refuse tout effort budgétaire cette année lié à la réfection de la pelouse. Est-ce un nouvel effet du sacro-saint besoin d’attractivité ?
Au contraire, la ville a lancé un projet de 42 millions d’argent pour la rénovation de la tribune. Cette somme apparaît disproportionnée, alors que le budget de la ville est contraint par le renchérissement de l’énergie et que l’urgence écologique et sociale devrait voir les budgets principaux consacrés à ces questions.
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Pour résumer, le foot business est une arnaque car ce sont encore les citoyens qui
paieront l’addition au profit de quelques hommes d’affaires richissimes dans un contexte où de plus en plus de gens peinent à vivre décemment.
Alors, jouons collectif : nous aimons le foot mais pas le foot business. Nous aimons le foot populaire, et les belles valeurs du sport: Plaisir, Respect, Engagement, Tolérance, Solidarité.

Lucie Montier et Nicolas Chauvin
Co‐Porte‐parole EELV Pays de Lorient

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